Vélo
March 20, 2014

De retour des vacances de Noël, ma carte de bus était arrivée à terme. Je ne souhaitais pas la renouveler pour plusieurs raisons : ne plus attendre le bus aux arrêts, ne plus être coincé dans le trafic, éviter d’attraper des microbes et faire des économies. La meilleure solution consistait à acheter un vélo. Je suis donc allé dans la première boutique de vélo et ai acheté le moins cher du magasin. Un vélo du type suivant : 15éme main, 30 ans et câbles rouillés.
Ainsi la première fois que suis partis au travail avec, la chaine s’est bloquée en milieu de trajet. Ne pouvant pas la débloquer sans un tournevis, j’ai dû faire l’autre moitié à pied et emprunter celui du patron. Mais c’était toujours mieux que la seconde fois ou j’ai effectué tous le trajet à pates (45 min en tout). C’est de par ces incidents que j’ai compris qu’il vaut mieux éviter de passer trop souvent en vitesses 6 et plateau 3, surtout quand il me faut parfois 1 minute pour pouvoir changer de vitesse. Par conséquent, je ne peux pas avancer très vite avec ce vélo.
N’ayant pas fais de sport depuis longtemps, la reprise a été dure, mal aux fesses les premières semaines et aux jambes lors des montées. Mais, je ne me suis pas avoué vaincu pour autant, étant encore jeune et plein d’énergie, ma volonté ne peut pas être mise à mal, sauf lorsque je me suis vu doublé par une grand-mère à vélo.
Rouler à gauche est un peu déroutant au début, mais on finit par s’y faire. Pas autant que la pluie. Je suis arrivé plusieurs fois trempé au bureau pour avoir juste le temps de sécher avant de retourner sous la pluie.
Et puisque mon vieux vélo est mon seul moyen de transport, je l’attache avec un antivol résistant. Résistance que j’ai eu l’occasion d’éprouver lorsque les clés de celui-ci ont décidé de se casser dans le verrou usé par la pluie constante des mois de janviers et février. Je me suis donc retrouvé contrains de demander de l’aide à la coiffeuse du coin et de son escabeau, pour pouvoir passer l’antivol au dessus du panneau pendant que je portais le vélo à bout de bras, m’écorchant le doigt au passage. Heureusement que je ne l’avais pas attaché à un lampadaire.
Mais ce qui me dérange le plus je crois sont les grincements que produit mon vélo les jours ou il ne pleut pas. Il doit être tellement habitué à la pluie qu’il souffre de son absence (satané vélo anglais). Dans tous les cas, ces couinements qui me crient à l’oreille « je vais bientôt mourir » dévoilent ma position à 100m à la ronde et font les gens se retourner sur mon passage. Je me suis donc rué chez un spécialiste pour le faire graisser et « réviser » sachant très bien qu’il serait moins cher d’acheter un autre vélo plutôt que de faire changer les pièces de celui-ci. Au final, les grincements ont recommencé une semaine plus tard. Par conséquent, je ne sais pas s’il survivra d’ici la fin de mon séjour en Angleterre.
Mais bon, je ne suis pas le seul à avoir de la malchance avec les transports, puisque que mon collègue s’est vu refuser par trois fois l’accès au bus par le chauffeur parce qu’il n’avait pas de petite monnaie et une fois parce qu’il ne connaissait pas le nom de son arrêt.
Toutefois, c’était en effet une bonne solution car il m’a permit jusqu’à présent en plus de me faire faire un peu d’activité physique, de me déplacer plus librement et plus vite que les bus dans toute la ville.
Mr. Wine Note
Featured Posts
Recent Posts
August 25, 2015
August 25, 2015
August 25, 2015
August 25, 2015
August 17, 2015
August 17, 2015
November 25, 2014
November 25, 2014
November 18, 2014
November 18, 2014